samedi 17 juin 2017

carnet singapourien 3

Devant le grand terrain de football-cricket (visible sur le carnet 1), se tient la National Gallery de Singapour qui accueille actuellement une exposition de Yayoi Kusama : un choix d'oeuvres, diversement convainquantes, présentées de façon retrospective, depuis les années 50, qui met en évidence son obsession pour les pois dès l'origine de son travail artistique, et montre des propositions différentes sur le mode de la performance.

Ce midi-là, à cause du temps incertain, on déjeune exceptionnellement dans un "vrai" resto, plutôt que dans un bouiboui en extérieur ou un "foodcourt", ces lieux qui réunissent de nombreux stands culinaires (que ce soit dans la rue ou au sein des centres commerciaux). C'est au Betterfield, que je commande ce burger de canard effiloché et ses frites surgelées.

 Encore plus tard je vais au Musée national, une ancienne bâtisse coloniale toute blanche agrémentée à l'arrière d'un prolongement contemporain d'acier et de verre. L'histoire de Singapour y est présentée de façon hyper interactive, faisant passer le visiteur d'une atmosphère à une autre, au gré de décors et de documents visuels ou auditifs à foison. C'est vraiment réussi, et passionnant.

Le soir, on jette par curiosité un oeil sur le spectacle (kitsch) laser-jets d'eau qui se tient face au Marina Sand Bay, avant de dîner au foodcourt Glittons Bay, non loin de là, où je goûte enfin le fameux hainanese chicken (de l'île de Hainan), délicieusement moelleux.













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