lundi 8 juillet 2019

Sebastia

Arrivés dans le village de Sebastia dans l'après-midi, on monte voir le site archéologique au sommet de la colline. C'est d'abord un parking sableux, où s'ennuie un couple de chameaux, ce qui indique la présence habituelle de cars de touristes, parking qui recouvre les restes du forum romain dont quelques colonnes sauvegardées bordent les vestiges de la basilique. 
On parcourt les ruines, parfois envahies d'herbes, sans que rien (ni indications, ni explications) ne vienne troubler l'innocence du promeneur. Même bien documenté, il est parfois difficile de comprendre ce que l'on voit.
La ville, anciennement Samarie, a été bâtie par le roi Omri, sixième roi d'Israël (880 av JC) et son fils Achab. Elle est ensuite devenue assyrienne, puis babylonienne avant d'être conquise par Alexandre le grand qui en fait une cité hellénique. Ensuite, les romains, occupant la région, offrent la ville à Hérode. La légende veut que c'est à Sebastia que son fils, Hérode Antipas, fit décapiter Jean-Baptiste. Plusieurs lieux lui sont dédiés une petite église, sur le site archéologique même, et une cathédrale construite par les Croisés dans le village, devenue depuis une mosquée. Si on aime les vieilles pierres, on ne s'ennuie pas.
On passe la nuit dans la délicieuse guest house Mosaïc, dont j'ai donné le lien dans le billet précédent, puis le lendemain on revisite le site sous une toute autre lumière.

Les vestiges de la basilique romaine.
Mêli-mêlo de ruines : le théâtre romain, coiffé d'un mur
de l'époque israélite et dun fragment de tour hellénique.
Plein de murs de pierre où l'on est censé
voir un palais royal.
En contrebas du site, une allée était bordée de 600 colonnes,
chacune taillée d'un seul bloc de pierre.
Le soir, vue sur l'ancienne basilique.
Dans la ville, un ensemble regroupe la mosquée,
des restes de la cathédrale des Croisés
et le tombeau présumé de Jean Baptiste.
La guest house Mosaïc
Photo dans le petit musée archéo proche de la mosquée.
Le tombeau de Jean-Baptiste.


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