mardi 29 mars 2011

signifiants

J'affiche le blog et lis avec incrédulité la date du dernier billet posté : dimanche 20 mars. Il est vrai qu'au cours de la semaine passée, je me suis collé plusieurs fois devant l'ordi, affichant la fenêtre "nouveau message" sans parvenir à trousser quelque chose de satisfaisant pour moi.
Trop de choses, des grosses, et trop de choses, des petites. Donc trop de fond et trop de motifs, une vraie tapisserie de l'apocalypse là où je ne souhaitais que quelques points jetés sur la toile.

Il y avait cet accident qui devenait une catastrophe nucléaire, cette révolte qui devenait une croisade puis une guerre, les élections cantonales qui révélaient la nullité du débat politique... 

Pendant ce temps j'écoutais Michel Butel sur France Culture (émission Hors-Champs, Avec le temps... François Mitterand : des portraits, le 25/02) : "On n'a plus le droit de prétendre être président de la République si on n'est pas, entre tous, un Français ou une Française, c'est-à-dire si non seulement on ne comprend pas tout ce qu'est la France —son passé son présent son avenir– , les vieux comme les jeunes, les français récents comme les plus anciens, mais surtout la France dans l'exercice de sa pensée et de sa langue. C'est-à-dire, pour traduire, on n'a plus le droit d'aspirer à devenir président ou présidente de la République si on ne parle pas une langue française extraordinaire..."




C'est cette même semaine que je suis allé passer un test d'anglais, accueilli par une femme à l'accent hispano. J'ai repensé à ma rencontre avec Maria Lucia lorsque j'avais pris des cours d'espagnol (heureusement pour elle, elle a cessé, depuis, cette tâche ingrate). Je m'amuse du matériel qui semble sorti du film "la Vie des autres" ou d'un vieux stock de la Stasi. C'est surtout l'occasion de retomber face à mes difficultés – déjà repérées – à l'apprentissage : parfois je me transforme en âne.



Vendredi j'ai laissé ce monde-là pour une parenthèse de quatre jours de formation, hors de Paris. Thèmes annoncés : la valeur et le rêve. 
On bosse, ça décolle. Mes princes charmants m'accompagnent.

1 commentaire:

  1. Ouf une bouffée d'oxygène après 4 jours où j'ai pu avoir l'idée que les méthodes staliniennes pouvaient avoir cours dans les meilleurs endroits!
    Et du chaos surgit un avocat qui tel un journaliste raconte un fait divers....
    Signifiant pour cette journée: solidarité.

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