jeudi 23 juin 2011

allées et venues

Hier midi je tombe par hasard sur Malika, pas loin du bureau : je sors de la banque, elle y entre, à peu de choses près. Du coup on déjeune ensemble dans un japonais du quartier que j'aime bien. Au cours du menu express à 13,50 elle me glisse une réflexion comme si je bloguais très peu ces jours-ci. Moi je suis dans l'idée que c'est vrai, donc j'acquiesce, mais je trouve qu'à la lecture cela ne se voit pas tant que cela.


Comme j'ai réservé pas mal de soirées à l'écriture d'un "plus-ou-moins" mémoire, je ne sors pas, je ne lis rien d'autre que des écrits qui peuvent me servir à ce boulot et tout cela n'est pas palpitant à relater.
Les moments agréables, déjeuners avec Anne, ou Maud, ou Véronique, parfois avec des découvertes de nouveaux lieux, je ne sais pourquoi dans cette économie studieuse des dernières semaines je ne trouve pas cela pertinent de le restituer ici. D'ailleurs, je n'ai même pas fait de photo de ce bon restaurant, au fond du passage des Panoramas, l'autre jour.

HR fêtait ses trente ans samedi soir et au dernier moment j'ai renoncé à y aller, fatigué à l'avance de devoir me lever le lendemain matin pour aller à Malakoff, mais aussi terrassé à l'idée de me retrouver entouré de jeunes gens qui, s'ils avaient suivi la consigne, auraient été déguisés selon le thème 1981, année de naissance de HR donc, mais année de mes vingt ans. C'est raide, non? Je crois que, depuis, elle me fait la gueule. Ou peut-être est-ce trop tôt pour le dire.

Ma bonne résolution internetienne de la semaine, c'était de mettre en lien certains blogs que j'avais visités autrefois avant de me rendre à l'étranger. Je recherche l'un d'eux qui m'avait fourni de bonnes adresses à Istanbul : je m'aperçois qu'il n'est plus actif depuis quelques années. 
C'est étrange le "lien" : j'ai goûté certains cafés, en Turquie, conseillé par une jeune fille que je ne connais pas, et des années plus tard, je suis presque à m'inquiéter pour elle.
Je l'ai contactée. Elle vient juste de se réinstaller en France, avec "sa petite famille".
Le village global ?

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