mardi 14 juin 2011

une coupe de shamp

Le coiffeur a un enfant. Il s'appelle Salah et d'après la prononciation, j'imagine que cela s'écrit avec un h à la fin. Le petit à quarante jours maintenant. 
Il est vraiment gentil ce coiffeur. Il dit : "c'est incroyable, ça change la vie, ce n'est plus pareil." C'est banal, mais cette banalité là me réjouit, c'est ainsi.



Je m'aperçois en discutant qu'il pense que j'habite toujours dans la rue du Faubourg-Saint Denis. 
- Non, j'ai changé, avant j'habitais devant le Monoprix.
Je lui annonce que je vais devoir déménager à nouveau, car l'appartement est mis en vente. Je me rend compte qu'il connaît bien les prix du marché, il sait me donner le prix de vente d'après la superficie, chose que je suis tout à fait incapable de faire. Du coup j'imagine qu'il est propriétaire de son appartement, chose que je suis là encore tout à fait incapable de faire.

En sortant de chez ce coiffeur-là, je me souviens d'un temps où j'allais dans le marais chez un merlan qui avait un nom à consonance asiatique (que j'ai oublié), et qu'une jeune fille s'occupait du shampooing : elle me massait le crâne avec la mousse, longuement. C'était bon. La première fois que j'y étais allé, je portais un pull de pompier et elle m'avait pris pour un locataire de la caserne d'à côté. 

1 commentaire:

  1. Rafraîchir
    Le coiffeur s'appelait Sing (je ne peux pas oublier un nom comme ça !), la shampooineuse, Aurélie et le roi de Sicile, c'est Roger (étonnant pour un sicilien, moins surprenant quand on sait qu'il était normand).

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