vendredi 18 février 2011

livrés

Preuve de ce symptôme que j'avouais hier... Ce matin le gardien d'immeuble m'a remis un paquet qui vient de Chicago. C'est un exemplaire de The Brigadier and the Golf Widow, recueil de nouvelles de John Cheever, publié en 1964, qui contient la nouvelle The Swimmer (voir billet du 31/01/11).
Une première édition, qui possède sa "dust jacket"... Inutile de préciser que je me suis un peu torturé avant de le commander : en effet, ne valait-il pas mieux acquérir le numéro du New Yorker de l'année précédente où était paru cette nouvelle pour la première fois ?...

Reçu aussi ces jours-ci, mais là dans l'impossibilité de commander autre chose que l'édition d'origine puisqu'il n'y en eut pas d'autres, un livre écrit par un de mes anciens profs de français.
En quelle classe étais-je ? J'ai même du mal à me souvenir du nom exact de ce prof (Chabannes ou Cabannes ?...), pourtant excellent, le bouquin étant, lui, signé d'un pseudonyme.
Le très séduisant, très intelligent et mega-sexy Bertrand D., ayant été élève de cet homme une année auparavant (et le connaissant donc mieux que nous autres qui le découvrions), m'avait vendu la mèche et donné le nom du livre, avec sa diction si particulière, comme articulant trop : "la-peau-d'un-chat-qui-rê-ve..." Et c'est au moins un titre dont on se souvient, non ?
L'histoire se déroule dans une contrée indeterminée de l'Afrique du Nord sous protectorat français qui ressemble à s'y méprendre... au Maroc, tiens donc! La région est sujette aux tremblements de terre : "La peau de la terre, en ce pays, ne cessait de frissonner comme celle d'un chat qui rêve." Voici l'explication du titre mais je ne suis pas allé encore au-delà de cette phrase pour en dire plus.

Ayant acheté cet article sur PriceMinister, j'ai remarqué, chose à laquelle je ne prête d'ordinaire pas d'attention, que les frais de port indiqués ne correspondaient pas au timbre porté sur l'envoi (plus d'un euro de différence, pas la mer à boire mais bon...). Le vendeur m'indique que les frais d'envoi sont des estimations faites par PriceMinister. Ce qui n'explique toujours pas pourquoi le consommateur paye le prix de l'estimation plutôt que celui de l'afranchissement réel. Question posée à PriceMinister qui répond : Il existe effectivement une différence entre le montant payé par l'acheteur au titre des frais de port et celui reversé au vendeur pour chaque vente.
En effet, un partie de ce montant est prélevé par PriceMinister pour ses frais de gestion, notamment afin d'assurer à nos membres une garantie en cas de perte de l'article. C'est une des garanties PriceMinister : la garantie de bonne réception.
Chacun se fera son opinion.

Pris d'un remords, je vais essayer d'inverser les deux derniers billets postés, trouvant que le cunnilingus de Mapplethorpe surplombant Nelly en classe et le texte de Rachid O., ce n'est pas très approprié. Ne suis pas sûr de réussir...

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