lundi 1 novembre 2010

des fins

Lundi. C'est complexe pour moi cette période et je relis le billet "contrastes" daté du 28/10 où j'exprimais ma difficulté à écrire sur le blog pour des raisons assez semblables à aujourd'hui (bien que les causes en soient bien différentes maintenant). En le parcourant des yeux, évidemment au lieu de lire "j'ai même troussé mon petit billet" j'ai lu : "j'ai même toussé"... 

Donc je suis là avec tellement de choses en tête que je ne sais pas où commencer. Je suis là, par ailleurs au bureau, et une amie malicieuse qui connaît bien le journal me "textote" qu'y travailler le jour de la fête des morts c'est de circonstance. Ce qui me fait ricaner bien que en réalité, la fête des invisibles ce soit demain seulement.

Ce blog m'aura vraiment fait faire une immense boucle dans le temps. Avec le souvenir vivant de Fréd, les confirmations recherchées autour de son décès. Maintenant, c'est l'attente des résultats de la biopie opérée l'autre jour par le docteur Té (qui seront vraisemblablement : "tiens, vous avez un cancer du poumon") qui m'oblige à me demander "ça fait combien d'années que je n'ai pas eu peur de mourir" et aussi "est-ce que cela fait date avec des événements semblables" ? Je pense, entre autres réjouissances, au cancer de mon père, père auquel j'ai pensé en débutant ce blog pour des questions de dates justement.

Excellente transition pour livrer ce que j'ai pensé de "Aïe! mes aieux" (de Ann Ancelin Schützenberger) : pas aimé du tout. Je n'avais aucune attente particulière de ce livre, juste la curiosité de lire ce qui fait plus ou moins figure de "bible" pour le transgénérationnel. Si on est novice en la matière, c'est sûrement formidable : plein de références, des exemples, les symboles utilisés pour construire un génogramme etc. Pour moi en revanche ce fut assez pénible : brouillon, répétitif, pas très bien écrit, parfois peu convaincant.

Donc pour chasser loin toutes les déconvenues, j'ai remis le bout du nez dans "Histoire de la princesse de Montpensier", de Madame de Lafayette (dont une adaptation ciné vient de sortir) : plaisir garanti, renouvelé. Cruauté, passion, amour-propre, jalousie... Il y a tellement à en dire...
Voilà au moins qui est éternel.

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