vendredi 5 novembre 2010

rectif (2)

Il faudrait qu'en quelques lignes j'adoucisse ce qui s'est dit sur ce blog concernant le docteur Té et même l'insupportable docteur du centre d'imagerie Beaurepaire (voir billet "si t'es sage t'auras une image", du 25/10) . Dimanche dernier au téléphone déjà, avec une amie, je me faisais l'avocat de ces diablotins : je pense sincèrement que ces deux maladroits ont voulu bien faire et j'avais l'intention de relativiser l'impression que mes billets ont pu donner d'eux.

Un ami cher, M. (qui m'a offert dans le passé un exemplaire du "Boring Postcards" que je citais le 03/11), médecin de son état, m'écrit : 
Ton pneumo me rappelle pas mal de médecins rencontrés dans mes études et qui n’avaient pas l’air d’avoir compris qu’ils avaient quelqu’un en face d’eux et pas seulement un organe ou une maladie…

Cela me gène un peu car je pense que c'est en partie inexact. Ils ont voulu être efficace et dans le désir de bien faire et de faire rapidement, ils n'ont pas pris soin de moi, ce qui est paradoxal certes, mais ne démontre pas pour autant un oubli total de la dimension humaine. En tout cas pour le docteur Té, j'en suis sûr, en ce qui concerne l'autre doc, je mesure mal la pression commerciale qui pouvait s'exercer sur elle (vendre un scanner de plus) et s'additionner au stress (laisser un patient partir sans lui conseiller le bon examen à faire). 
Reste que ce n'est pas au patient de gérer l'inconfort du médecin, ses énervements ou ses déceptions. Les partager, oui, les supporter, non.

1 commentaire:

  1. Tout de même, après ses longs cursus avec heures de psycho obligatoires : que leur reste-t-il donc ?

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