vendredi 19 novembre 2010

entre les mailles

Dans mes journées de travail, il y a régulièrement de petites périodes d'inaction (j'attends que le texte soit revu par les correcteurs, ou bien je demande une intervention à un maquettiste sur le fichier, ou bien l'imprimante n'imprime plus !... ou bien plein d'autres choses), moments dont je profite toujours avec plaisir, en particulier par des escapades sur la toile du Net. 

Photo de la série "Paris Street View",
Michael Wolf.
Hier donc, malgré des heures de boulot qui n'en finissaient pas, je me suis amusé à retrouver deux trois artistes dont j'avais entendu parler et qui utilisent Google Maps (voir billet "entracte" du 11/11). Parmi ceux-là j'ai retrouvé Nicolas Baudouin, dont les travaux m'ont finalement peu intéressé à les regarder de plus près (il tient un site hébergé par Orange), mais surtout Michael Wolf, photographe munichois d'origine, qui a grandi aux États-Unis et vécu en Asie.

Il faut faire un petit voyage sur son site (voir ci-contre). Il y a des séries d'images que j'ai rêvé moi-même de faire (ce qui n'est pas une raison suffisante pour aimer un artiste bien sûr...). Et en regardant ses "Corner Houses" de Hong Kong, je me suis rappelé maintes situations (la dernière fois en Sicile, à Catania) où prenant en photo un immeuble, je déclenche l'étonnement des passants qui s'arrêtent dans leur marche et se demandent ce qu'il y a vraiment à voir ici.

Photo Michael Wolf
Mais revenons à son travail sur les "Street
View" : l'image la plus représentative en est celle-ci, ci-dessus, et lorsque l'on sait qu'elle a été réalisée à Paris, le rapport avec le "Baiser de l'hôtel de ville", de Doisneau, (photo posée au contraire d'être "volée") est immédiat. Mais il y a aussi des compositions plus abstraites, fantomatique ou poétiques.

Par chance, Michael Wolf est exposé en ce moment à Paris, et j'en reparle quand j'aurais vu l'expo, ce week-end sûrement.

Le plus drôle pour moi, mais c'est un clin d'œil à une histoire de framboise que ne comprendront que les habitués de ce blog, c'est que cette fraise, à gauche, appartient à un ensemble portant le titre : "A serie of Unfortunate Events" !

1 commentaire:

  1. Je ramène ma fraise!
    Je ne doute pas un instant que, jusqu'aux framboises, tu sois capable de les éclore de manière artistique! Ton sens du beau irait jusque là je n'en doute pas. Erotique ou pas, cette framboise pourrait aller aux fraises!
    Yolande

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