mardi 21 septembre 2010

aux racines

Étrange exercice d'impudeur auquel je me livre ici, et qui ne ne ressemble guère. Ne manque plus (y viendrais-je ?) que des photos de moi en situation, ce serait la totale. L'enjeu est d'aller au-delà de ce à quoi je m'autorise d'habitude, en gardant de la justesse, qu'il n'y ait pas de forçage (vérifiez la définition de ce mot dans le dictionnaire, plus loin il y a forçat, forcené, forceps etc).

Aussi il faut que je me pousse un peu à révéler l'existence de ce blog, sinon l'expérimentation, le jeu et finalement l'écriture aussi en seraient vains. 
Lundi, comme Maria Lucia m'appelle pour me souhaiter "bonnes vacances" alors que je ne sais pas encore si le pneumologue va m'autoriser à partir, je lui envoie par mail l'adresse du blog dans l'après-midi. Plus tard, elle me répond :

Estoy muy emocionada de voir tu blog.

Moi, en retour, je suis bouleversé de cette formulation où la langue maternelle marque et contient l'émotion, si joliment, on dirait une chorégraphie avec le langage.

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