dimanche 19 septembre 2010

e la nave va

Tandis que je laisse imaginer une embellie, EMA, elle, pense toujours à une embolie.

Ce que j'ai passé sous silence c'est son coup de fil, samedi matin (pas de week-end pour Elisabeth ?) :
D'après les résultats du labo, les marqueurs de l'infection sont parfaits.
Donc c'est tout bon, non !!!?
Et bien non puisque du coup on peut se reposer la question de pourquoi les autre marqueurs, les D-Dimères, sont aussi élevés (ce sont eux qui pourraient faire craindre à une embolie pulmonaire).


On convient d'en reparler le dimanche, jour où Elisabeth pourra communiquer avec un autre médecin de notre connaissance, de garde à l'hôpital Pompidou.

Ce dimanche matin donc, dix heures et des poussières et quelques temps avant que mon réveil sonne : EMA en ligne. Elle est sur le pied de guerre, moi presque introuvable, noyé sous la couette, les traversins et les oreillers, mais heureux d'entendre sa voix. Elle me restitue le point qu'elle a fait avec le doc de l'Hegp (hôpital européen Georges-Pompidou). Elle a besoin d'entendre si je suis essoufflé et m'exhorte à clamer tel Démosthène devant la mer ! Mais c'est vrai, vraiment pas de week-end pour Elisabeth ?
On en revient vaguement au même point. Demain matin, elle va chercher un labo privé qui pourrait réaliser cet angioscanner qu'elle aimerait bien que je fasse.

Faut dire que embolie, ça vient de embolos, "ce qui s'enfonce dans". Ce qui donne peu envie.

Vilaine image piquée sur le Net :
une des peintures du plafond de la bibliothèque
de l'Assemblée nationale, par Delacroix
(www.assemblee-nationale.fr)

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