jeudi 21 octobre 2010

sur la toile

Agréables moments à lire des articles autour des thèmes de l'écriture de soi, de la connaissance, de l'amour-propre... Envie de retrouver Montaigne et Rousseau, et de découvrir Krishnamurti que je n'ai jamais lu. J'enrichis de liens le blog que j'ai créé pour m'aider à mon mémoire de psy (et qui est bien nommé "aide mémoire"...), et j'ai découvert des blogueurs qui tiennent des journaux intimes qui pourront peut-être me servir de support de réflexion. Certains montrent une recherche dans l'écriture qui me laisse  perplexe.

(Tout cela malgré l'agitation autour de moi, au journal, qui cet après-midi pourrait se résumer à ce très intéressant cas de conscience : "Non, tout de même, on ne peut pas dire que le décolleté de Marion Cotillard à cette soirée était hallucinant ; à la limite vertigineux, mais hallucinant, non..."
Sans commentaires.)

J'ai en réalité assez peu de temps pour la "vraie" lecture ces dernières semaines. Je bouquine avec peine "City Boy", de Edmund White, en vo, que je trouve assez plat mais c'est aussi ma difficulté à lire en anglais qui appauvrit le texte. "Un secret" et "la Petite Robe de Paul", de Grimbert, que m'avait achetés Nelly, m'ont sévèrement déplu : déception, ennui et dégoût..., c'est beaucoup, et c'est ce mauvais goût qui m'en reste en bouche qui m'empêche d'aller vers d'autres ouvrages.

Cet après-midi je prends aussi cinq minutes pour faire le lien avec le blog 716 (voir billet d'hier). Il faut aller dans l'onglet "about" pour trouver les autres avatars de 716, celui consacré à la musique et celui consacré aux balades dans Paris.

Rentré à la maison ce soir, je téléphone à maman pour prendre de ses nouvelles. Elle a pris l'habitude de répondre "très mal" quand on lui demande "comment ça va?", ce que je trouve pénible, impression pesante doublée du fait qu'elle n'utilise pas ses prothèses auditives et qu'il me faut littéralement hurler dans l'appareil pour qu'elle m'entende. Elle a réceptionné les bas de contention qu'elle avait commandé, et je comprends qu'elle en met aux deux jambes alors qu'une seule est gonflée. Elle n'a pas non plus l'idée de rabattre le haut du bas qui lui fait mal au niveau du genou. Surtout, elle a beaucoup de difficultés à les enfiler, vu qu'elle a une hanche qui a une amplitude limitée et que certains de ses mouvements sont contraints. Pas très drôle. Une pédicure sympa du quartier l'aide à le faire le matin avant ses consultations. Je lui propose de venir dimanche matin.

Mes gants cambodgiens : lorsque nous étions à Siem Reap, Alain et moi, en début d'année, les chauffeurs de tuk-tuk portait des mitaines pour se protéger du soleil, qu'ils mettaient à l'envers de façon à ce que le motif Spider soit sur la paume extérieure (en réalité c'est un dessin en caoutchouc qui a une fonction antidérapante et doit naturellement se situer côté interne). Dans les années 80 ma sœur m'avait ramené du Japon des gants en laine grise Kansai décorés eux aussi de motifs graphiques blancs antidérapants et je les arborais crânement à l'envers également (je les adorais, je les ai oubliés un soir dans un taxi).
En souvenir, j'ai questionné un de ces chauffeurs cambodgiens qui, moitié abasourdi moitié flatté que je veuille la même chose que lui, m'a indiqué où en acheter.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire