mardi 5 octobre 2010

vivons

Rendre compte, certes, mais rendons grâce aussi aux vivants, non ? J'ai un peu l'impression ce matin que les morts ont pris beaucoup de place ici.

Voici une autre photo de Sicile. C'est Alain, sortant de l'eau sur la plage de Giardini. C'est ainsi que je l'ai vu pour la première fois, il y a une dizaine d'années, sur une autre île, espagnole cette fois.

C'est l'homme qui m'envoie des bouquets de fleurs (voir "sans légende", billet du 06/09) et qui m'abreuve de mots d'amour "textotés" toute la journée. Une chose que j'aime bien chez lui, c'est sa silhouette, presque nu, comme sur cette image.










En revenant d'Italie, le voyage en avion a été un miracle de beauté : survol de l'île de Stromboli, avec son cratère fumant bien en évidence, la baie de Naples et le Vésuve, sombre, plus loin les Alpes et leurs sommets enneigés...

Une fois les pieds sur terre (avais-je à cet instant les fesses posées dans un bus ou dans
le RER ?), j'ai découvert ces affligeantes affiches publicitaires. Dure comparaison de la création humaine et des merveilles naturelles. C'est laid, bête et méchant. Je masque le nom de l'annonceur (comme on dit dans la pub), inutile de faire parler d'eux.

Si cela veut dire "consommer c'est tuer", le message est clair. 
Je suis injuste. Je note que je n'ai pas introduit Alain dans les libellés des billets. Je corrige cela maintenant. 

1 commentaire:

  1. À propos de "consommer, c'est tuer". Ce post me remet en mémoire une exceptionnelle faille de ton discernement (et qui n'a pas tout à fait rapport à consommer) : je n'aime pas les objets.

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